Équipe

3 questions à se poser pour entretenir une culture du progrès

On se demande souvent si on a la bonne réponse, mais rarement si on a la bonne question. Or, se poser les bonnes questions est un fondement essentiel pour évoluer individuellement et en équipe.

L’entreprise, une plateforme de développement personnel

Le rôle formateur d’une entreprise, au-delà d’apprendre à faire, est d’apprendre à être. Rien n’est plus excitant et encourageant que de voir les membres d’une équipe évoluer dans qui ils sont, pas vrai? Cela donne un sens plus profond à la mission de l’entreprise: n'offrant plus seulement un contexte propice à “faire” mais aussi un environnement pour “être”, elle est ainsi une plateforme de développement personnel.

Dans ce sens, j’aimerais vous proposer 3 questions à se poser régulièrement — à soi-même et à ses collègues — pour entretenir une culture du progrès.

1. As-tu un conseil pour moi?

Progresser, c’est apprendre de ses erreurs. Il est donc nécessaire de mettre le doigt sur ces dernières pour les comprendre et les corriger.

Vous est-il déjà arrivé de demander à quelqu’un « quel est ton feedback? » et d’avoir comme réponse… à peu près rien? C’est que cette question est trop vague. Or en demandant un conseil, vous posez les fondements pour une discussion sincère et constructive: par son retour vous comprenez ce qui n’a pas été suffisant et ce qui peut être mieux fait avec en bonus des pistes pour aller de l’avant. Tout en valorisant votre collègue, car qui n’aime pas se faire demander conseil. ;)

Le mot “conseil” fait des miracles, essayez!

2. On en est là, maintenant. Où veut-on être, quand, et comment y arriver?

Ce réflexe peut paraître simpliste, mais il prend toute sa force lorsqu’on l’applique au quotidien au sein d’une équipe. Ce n’est pas un secret, un projet dans lequel tout se passe comme prévu n’existe pas. À tous les coups, des erreurs sont commises, des paramètres changent… Lorsqu’un problème survient, toute l’énergie investie à chercher un-e coupable, regretter une erreur et accuser son collègue ne fait pas tant avancer le schimilimilimilblick. À l’inverse, se poser cette question pousse à réfléchir de manière constructive et se mettre en marche directement.

3. Quelle est ma place dans cette équipe et me convient-elle?

S’autoriser à se poser cette question au sein d’une équipe et à en parler ouvertement, c’est ouvrir la possibilité à chacun de se repositionner régulièrement et d’évoluer dans ses compétences et responsabilités.

Contrairement à l’idée préconçue que chaque personne doit avoir un rôle bien défini dans une organisation, chez superhuit nous voyons un avantage majeur à laisser un peu de flou dans la définition des rôles. Ne pas savoir précisément qui est responsable de chaque détail permet l’initiative et la responsabilisation de chaque membre de l’équipe. Certaines responsabilités se définissent ainsi organiquement selon les compétences et aspirations de chacun.

Finalement, si votre réponse à la question « Ma place me convient-elle? » est NON, c’est qu’un ou plusieurs de vos besoins personnels ne sont pas satisfaits. Il s’agit alors de le/les identifier et discuter des possibilités de changement au sein de votre équipe. S’il ne semble pas y avoir de solution possible, peut-être est-ce temps de changer d’équipe… *

Conclusion

Et vous, quelles sont les questions que vous vous posez pour progresser? Partagez-les en commentaire!

Merci de m’avoir lu et bons questionnements,
Hugo

* psst, on engage!